vendredi 10 juillet 2015

Du révisionnisme, suite. Je ne veux pas te contrarier



Ecoute, chaton, ne m'embête pas avec ce que tu penses, si je dis que je suis féministe, c'est que je suis féministe !

-J'hésite à répondre par peur de te contrarier encore et te faire du mal finalement. Je ne me sens pas concerné par tes critiques [....] 
[|On observe ici le déplacement du débat (un débat contre le révisionnisme) en querelle banale contre une "énervée" (folle? largement sous entendu) qu'il ne faut pas CONTRARIER, attitude typique des mecs lorsqu'ils se sentent le dos au mur... et le glissement sur le fond totalement occulté du coup, c'est pratique : "je ne me sens pas concerné" (!!)]

-Hé, pas de panique ! je ne suis pas "poupée fragile" (c'est plutôt toi le poupon délicat) et il ne s'agit pas de moi mais .... pour simplifier, de vérité historique et de respect vis à vis de ceux qui ne sont plus là à présent pour relater les horreurs qu'ils ont subies, les juifs en le cas, (dont je ne suis pas) et dans celui de l'obscénité, les femmes, (dont je suis) . C'est une question : 1 philosophique et 2 de vérité historique. Étonnant, isn'it, que tu puisses oralement mais pas par écrit tenir tes propos précédents? L'écriture en un sens ne "ment" pas, elle engage, laisse trace ; pas l'oral, qui peut blesser mine de rien puis se défausser ("non je n'ai pas dit cela"). C'est banal. Et quand on voit la transcription de ses propos, on peut en être gêné.. s'ils sont gênants (et c'est le cas ici). Car l'écriture est potentiellement appel à d'autres, surtout depuis l'informatique qui oblige à taper et à numériser. Peut être est-ce justement cela qui te bloque à présent, bien plus que de ne pas "contrarier" une fragile, (on analysera le terme tout à l'heure.) Une écrivaine c'est peut-être risqué. Pour ta réput. Mieux vaut ne pas la contrarier si elle a une certaine audience. L'humaniste parfait que tu es évidemment serait un peu écorné. Le principe est le suivant : dans un débat, quand on DIT une chose, il faut toujours pouvoir L'ÉCRIRE ou accepter que ça le soit, sinon il y a de gros risques que ce soit une connerie, quelque chose dont on n'est pas fier ou pas certain quoiqu'on en ait assuré. Et en ce cas il faut se taire. 
Il ne s'agit pas ici d'affects, de MES affects, et dire "que tu as peur de me CONTRARIER" (!) revient à transformer tes mercuriales négationnistes et mes réponses certes sans concession en futile badinage .. avec inexplicablement une susceptible qu'il ne faut surtout pas, comme les fous? CONTRARIER. Ne vois-tu pas ici l'inadéquation des didascalies de nos rôles respectifs ? Qui est le fragile de nous deux ? Et c'est litote, on pourrait même qualifier cette manière d'affecter d'envisager le débat et les rôles de chacun comme une indécente contre vérité. Une à ne pas contrarier, une énervée et un sage qui tente en vain de lui faire entendre raison. Je n'ai rien contre le badinage (parfois) mais il ne faut pas mélanger les genres, et là, il s'agissait de génocide et des camps de la mort, tu avoueras que le sujet ne s'y prêtait pas. 
D'autre part (pour prouver qu'on peut sans dommages, bien au contraire, s'extraire en grande partie de la "civilisation", cette civilisation qui nous détruit et en premier ceux des pays pauvres) je vis comme autrefois, je me suis donné un an et j'y suis quasiment : en puisant l'eau (presque 100 kg hier), lisant à la bougie, coupant du bois, marchant des km, jusqu'à dix etc.. Non, vraiment, je ne suis pas une poupée fragile et n'ai pas de tacle gentillet grivois à recevoir de quiconque, surtout pas de toi. J'ai fait mes preuves de sérieux sur les questions préoccupantes (intellectuelles et pratiques) et me parler comme à quelqu'un "à ne pas contrarier" est aussi pertinent que mettre des lunettes à un canard. Plaisanter? Oui, mais pas sur les points essentiels et gravissimes que dont les génocides, le mépris de l'environnement, des femmes et des animaux, et le réchauffement climatique dont en est en train de crever. Non que tu en sois acteur principal mais ce sont ces négationnismes qui bout à bout à l'infini réitérés nous ont conduits où nous en sommes : d'après Reeves et tant d'autres, l'espèce humaine en a pour ? 100 à 200 ans disait-il il y a 10 ans, (à condition de devenir plus ou moins vegan, entre autres, condition non remplie évidemment) et selon d'autres estimations plus récentes, à présent, pour 40 seulement (ça s'est accéléré) voir ma vidéo sur YouTube qui a eu (?) 20000 vues je crois, le plus grand succès de toutes mes vidéos hélas. Pas trop de quoi badiner. Je vais tenter de t'envoyer le lien la 3 g passe.. plus ou moins. http://pagetournee.blogspot.com/2015/07/hubert-reeves-6-ieme-extinction-de.html

DOSSIER http://pagetournee.blogspot.fr/2015/07/lettres-ouvertes-un-notable-de-province.html 

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