H : -
M'aimes-tu encore un peu? Je sais bien que non [ou bien tu me répondras :
"oui mais... tu m'as tellement.. poil au vent"… ce qui veut dire non]
mais c'est juste à tout hasard, bêtement. Je pense, je crains, non, JE SAIS que
nous ne nous reverrons plus jamais, d'habitude, je le prends bien, enfin
presque, pourquoi est-ce que ce soir je pleure ? Je ne sais pas, la mort (que
l'on n'attend jamais) vient parfois si vite et c'est fini. Cela va arriver….
2 heures après. Oublie. Juste un moment de spleen, les photos de la Cèze suivent, qui expliquent. Pauvre Cèze ! Pardon à toi et la Shtroumfette. J'ai tout comme on dit pour être heureuse.
Ça me prend de temps en temps lorsque je
vois ça. (La Cèze). Une cata. Jamais vu. Bétonnage, quand tu nous tient ! La
nature se venge et salement.
.
R :
J'ai aimé le plus au monde
Te tenir dans mes bras
te serrer contre moi
te regarder sourire
Dormir à tes côtés
Ta taille, ton corps qui se penche avec
grâce
Un grand bonheur, une joie de vivre
j'étais sur que c'était pour toujours
Un grand bonheur, une joie de vivre
j'étais sur que c'était pour toujours
Mais je ne savais pas que l'amour peut se
briser
D'un coup tu as tout balayé
blessé, arraché.
Tu m'as laissé désemparé
Tu m'as laissé désemparé
Faut il pleurer, faut il en rire ?
H - Moi aussi mais pour moi c'est imbalayable, c'est la différence, personne ne le peut, je ne reprends pas ce que j'ai donné, quand toi, tu te prêtes et balaye. Me voilà donc pour toi un tas de poussière balayable, après tout... même si mon ego en prend un petit coup, cela m'oblige à une certaine modestie, ce qui n'est pas plus mal, j'ai parfois tendance à me la péter. [Mais le coup du balayage, on ne me l'avait encore jamais fait.] Salut et fraternité.
[Note : juste une question de vocabulaire
: ne confonds-tu pas aimer et assujettir? Que je me présente soudain comme
"autre"* (ce que je suis) et non organe dont tu aurais été le cerveau
et le cœur, n'est-ce pas cela qui, pour reprendre ton élégante expression, t'a
poussé à me "balayer", comme fit Henry VIII avec Anne Boleyn*, mais
elle, c'était parce que son utérus ne fonctionnait pas ad hoc (ou sa bite mais
il ne voulait pas le savoir)… A moi tu n'as rien à reprocher sur ce point, mais
sur d'autres, sans doute, si. Heureuse que tu ne sois pas roi d'Angleterre, je
n'aurais peut-être plus ma tête sur les épaules en ce moment.. Comment va Jane
Seymour à ce propos? Henry disait d'elle qu'elle était le paradis après
l'enfer. Je suppose que c'est aussi ce que tu ressens avec ta shtroupfette.
Bisous aux deux.
L'article sur Anne Boleyn (un fils ou la hache) http://femmesavenir.blogspot.fr/2012/08/anne-boleyn-un-fils-ou-la-hache.html
L'article sur Anne Boleyn (un fils ou la hache) http://femmesavenir.blogspot.fr/2012/08/anne-boleyn-un-fils-ou-la-hache.html
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