jeudi 23 juillet 2015

Le mythe d'Anne Boleyn




H : - M'aimes-tu encore un peu? Je sais bien que non [ou bien tu me répondras : "oui mais... tu m'as tellement.. poil au vent"… ce qui veut dire non] mais c'est juste à tout hasard, bêtement. Je pense, je crains, non, JE SAIS que nous ne nous reverrons plus jamais, d'habitude, je le prends bien, enfin presque, pourquoi est-ce que ce soir je pleure ? Je ne sais pas, la mort (que l'on n'attend jamais) vient parfois si vite et c'est fini. Cela va arriver….

2 heures après. Oublie. Juste un moment de spleen, les photos de la Cèze suivent, qui expliquent. Pauvre Cèze ! Pardon à toi et la Shtroumfette. J'ai tout comme on dit pour être heureuse.
Ça me prend de temps en temps lorsque je vois ça. (La Cèze). Une cata. Jamais vu. Bétonnage, quand tu nous tient ! La nature se venge et salement.
.
R : 
J'ai aimé le plus au monde 
Te tenir dans mes bras
te serrer contre moi
te regarder sourire
Dormir à tes côtés
Ta taille, ton corps qui se penche avec grâce
Un grand bonheur, une joie de vivre
j'étais sur que c'était pour toujours
Mais je ne savais pas que l'amour peut se briser
D'un coup tu as tout balayé 
blessé, arraché.
Tu m'as laissé désemparé 

Faut il pleurer, faut il en rire ?

H - Moi aussi mais pour moi c'est imbalayable, c'est la différence, personne ne le peut, je ne reprends pas ce que j'ai donné, quand toi, tu te prêtes et balaye. Me voilà donc pour toi un tas de poussière balayable, après tout... même si mon ego en prend un petit coup, cela m'oblige à une certaine modestie, ce qui n'est pas plus mal, j'ai parfois tendance à me la péter. [Mais le coup du balayage, on ne me l'avait encore jamais fait.] Salut et fraternité. 

[Note : juste une question de vocabulaire : ne confonds-tu pas aimer et assujettir? Que je me présente soudain comme "autre"* (ce que je suis) et non organe dont tu aurais été le cerveau et le cœur, n'est-ce pas cela qui, pour reprendre ton élégante expression, t'a poussé à me "balayer", comme fit Henry VIII avec Anne Boleyn*, mais elle, c'était parce que son utérus ne fonctionnait pas ad hoc (ou sa bite mais il ne voulait pas le savoir)… A moi tu n'as rien à reprocher sur ce point, mais sur d'autres, sans doute, si. Heureuse que tu ne sois pas roi d'Angleterre, je n'aurais peut-être plus ma tête sur les épaules en ce moment.. Comment va Jane Seymour à ce propos? Henry disait d'elle qu'elle était le paradis après l'enfer. Je suppose que c'est aussi ce que tu ressens avec ta shtroupfette. Bisous aux deux.


* Un romantisme échevelé associé à un pragmatisme de plus sordide. (Et on s'étonne que les femmes qui toutes, peu ou prou, l'ont subi soient parfois névrosées..) Voir les lettres d'Henry VIII à Anne Boleyn, de mémoire, "une heure sans vous me parait un jour, jour sans vous me paraît une année, à jamais je suis et serai vôtre etc.."... trois ans avant qu'il ne la fasse décapiter, certes à l'épée (il était clément, c'était plus sûr... et pas trop regardant, car ça coûtait!) pour défaut de services (pas de garçon, zut alors..)

Suite : http://pagetournee.blogspot.com/2015/07/tu-es-poussiere-et-redeviendras.html
L'article sur Anne Boleyn (un fils ou la hache) http://femmesavenir.blogspot.fr/2012/08/anne-boleyn-un-fils-ou-la-hache.html

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