mercredi 15 juillet 2015

Clips vidéo érotiques dans des lieux publics. Les hauts de Hurlevent

Réponse après coup (la chaleur me donne l'esprit d'escalier) à Séléné et à ceux/celles qui incriminent le laxisme des parents laissant leurs gosses scotchés à l'écran, (ce qui à mon sens déplace les responsabilités sur les victimes).
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Dire que les parents doivent se faire obéir et empêcher leurs enfants de regarder ou du moins, dans le cas cité, DE SE DÉPLACER POUR MIEUX VOIR, revient ici à les faire manger LE DOS TOURNÉ À L'ÉCRAN, ou, pour les promeneurs, à les faire marcher avec des œillères, ce qui à mon sens est peut-être pire encore (et cruel) : qu'y a-t-il de si merveilleux doivent-ils penser qu'on ne DOIT pas voir, qui est INTERDIT, mais pour nous seulement*, derrière ?
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La seule solution est de regarder avec eux au moins une fois et de commenter : ces clips, qui ont coûté beaucoup d'argent à de gros types rouges et moches, ne sont en fait qu'un moyen pour eux de se faire encore plus de fric, leur but est de TROMPER LES GENS, pour les pousser à acheter (ou juste leur faire envier) les produits qu'ils vendent, eux ou d'autres, parfois des produits toxiques, fabriqués pour le profit seulement et qu'ils veulent écouler sur un marché de plus en plus étendu (des femmes, parfois des hommes et même des enfants, comme des marchandises) ... ou du luxe, de la "beauté", de l'électronique, l'e phone le plus cher, des engins, la moto la plus top... ou de sous produits moins chers mais dix ou cent fois moins performants... mais alors les gens, (toi et moi), seront frustrés et C'EST LE BUT: le but de ces clips est donc de FAIRE DU MAL AUX GENS ET EN PREMIER AUX ENFANTS, plus naïfs, plus " neufs" ; d'ailleurs regarde, les adultes, eux, mangent tranquillement et ne sont pas, comme vous les gamins, littéralement ventousés à l'écran ! Ce sont des acteurs qui jouent, tout est truqué, en réalité il n'y a aucun corps fait comme ça, (regarde autour de toi!) : ces filles ont subi des interventions chirurgicales douloureuses et parfois dangereuses, ces belles bagnoles en fait tuent, polluent terriblement et génèrent la chaleur dont nous périssons tous en ce moment même etc.. 

Mais nous croiront-ils? Il faudrait des contre-clips, l'image hideuse d'un businessman gras du bide et huileux, d'une intervention chirurgicale in vivo, seins décollés à la pelle à tarte, (c'est le nom!) comme un emballage de viandes, sanglants, puis fourrés comme on farcit un poulet de sacs en plastique gélatineux dérivés de pétrole, des images d'arbres morts etc.. Systématiquement. Mais paradoxe, CE SONT CES IMAGES LÀ QUI RISQUENT D'ÊTRE INTERDITES AUX ENFANTS ! Pour les protéger ! La vérité en somme. Seul le mensonge est autorisé, non, pas autorisé, mais VALORISÉ.
Avis aux créateurs tout de même! Mais ceux-là ne rapporteront rien.
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UN SECRET DE FAMILLE
*Quand j'étais gosse ma mère avait plus ou moins interdit à ma grand-mère (et donc à ma grand-tante) qui me gardaient de parler occitan avec moi.. Elles s'exécutaient scrupuleusement... mais voilà : lorsqu'il était question ENTRE ELLES d'un sujet que je ne devais pas connaître, les innocentes passaient automatiquement en VO.. ! ça faisait donc "tilt" : et, comme un chien à l'embusque, je dressais automatiquement  les oreilles et c'est ainsi que, la curiosité aidant, je l'appris, et plus rapidement que je ne l'aurais jamais fait par des leçons banales, (et je ne perdis pas mon temps car j'appris par la même occasion ces choses que JE NE DEVAIS PAS SAVOIR, forcément les plus intéressantes qui soient, et qui en effet s'avérèrent fort utiles ensuite lorsque je pus les comprendre dans toute leur complexité ; car évidemment, même en connaissant la langue, le discours faisait référence à des événements inconnus qu'il me fallut ensuite décrypter. Ainsi ma mère n'avait-elle pas apprécié le mariage de son jeune frère avec tata Michèle.. Tiens tiens...  et celui-ci pour la première fois s'était-il disputé violemment avec sa grande sœur, son modèle, l'archétype de la perfection.. Ça alors! "Bien sûr elle avait raison mais bon.. ils étaient heureux et après tout, rien n'avait été prouvé contre Michèle, elle était si jeune, totalement naïve".."non, pas si naïve -ma tante était plus dure- elle ne s'en est pas si mal sortie, un chef de maquis décoré au feu, un héros, forcément, ça a fait taire. L'affaire de sa copine, tout de même"..."Mais ce n'était pas sa copine, juste une cliente..".. "Avec laquelle elle déjeunait tous les matins, ne sois pas sotte, Margot s'il te plaît.." etc etc.. 

Ouahh! Il me suffit ensuite mine de rien de brancher et petit à petit je compris : ma tante avait eu une "amie" collaboratrice, (plus exactement maîtresse d'un officier allemand) qui fut arrêtée et tondue à la Libération mais en effet Michèle était jeune, ininstruite et sans doute innocente, n'ayant pas compris voire rien su des activités de sa pote. Reste que son mariage soudain avec mon oncle en effet la mit immédiatement hors d'atteinte. Mais il est évident et certain que ce n'était pas son but. Ils s'aimaient tout simplement.
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ÉPILOGUE Les hauts de Hurlevent.
Car ce n'est pas fini. Ni ma mère ni ma grand tante surtout ne désarmèrent cependant et Michèle dut s'écraser -un peu-. Et 60 ans après, mon oncle mort depuis longtemps, c'est moi qui en fit les frais à la mort de ma mère : ma tante (et sa belle-fille qu'elle avait briefée) se déchaînèrent contre moi. Elles n'avaient rien pu contre la Sultane mais pouvaient contre sa Dauphine et ne s'en privèrent pas. Accusation d'inceste (avec mon cousin) lettre d'insultes d'une inénarrable cruauté juste au moment de ma séparation d'avec mon mari et de la maladie de ma fille ("personne ne peut t'aimer, même ta fille, tes propres enfants te rejettent, tu le vois, tu n'as que ce que tu mérites etc..") etc.. Oui : durant 50 ans, elle avait  engrangé -et transmis- une haine sans nom, sans jamais rien en montrer, RIEN, ce qui sans doute l'avait encore accrue, et à la mort de la Sultane, quel bonheur de pouvoir enfin se venger, se défouler, pas sur elle certes mais bien mieux finalement, sur sa fille, c'est à dire la faire souffrir par là où elle aurait été le plus atteinte si elle avait pu le voir. Une fête fut même donnée dans son jardin quelques jours après et je ne perdis rien des bruits de verres entre choqués, des rires et échos de ripailles heureuse. Les hauts de Hurlevent. (Du coup, je me pris à m'interroger : une telle faculté de dissimulation, proprement impensable dans la durée faisait réfléchir : avait-elle collaboré franchement? S'est-elle servie de mon oncle lorsque sa copine à été arrêtée -à cette époque troublée, certaines furent fusillées pour moins que ça- ? Reste que, (que ce soit avant ou après), elle l'a aimé. Une vengeance donc 60 ans après... non sur l'ennemie avec laquelle, en bonne amitié, on déjeunait régulièrement (!) mais sur sa fille qui n'y était pour rien, un poignant et violent désir de destruction de celle-ci (même post mortem!) à travers celle-là, répercuté non seulement sur la génération d'après (la belle-fille) mais ensuite sur l'enfant de celle-ci, elle même briefée par sa mère.
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Le dossier http://pagetournee.blogspot.com/2015/07/dossier-comment-lesprit-vient-aux.html

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